2018·Archives·Bangkok

motivés et émerveillés

ce qu’on retient aujourd’hui? C’était une journée par-fai-te! Avec ce moment où on se rend compte qu’entre ceux qui aiment ou qui détestent Bangkok, on est du côté de ceux qui aiment. Vachement, parce qu’on peut y faire tout ce qu’on aime (zone de comfort) tout en découvrant et s’émerveillant (zone de magie).

trajet du jour (de 11h45 à 20h45):

  • parc de Lumpini
  • Chao Praya Express (orange flag)
  • Wat Pho
  • Khlong Saen Saep 

(photos en bas d’article)

grâce au décalage horaire, on a eu le bonheur de se réveiller à 9h30 (avec seulement un réveil pour donner de l’eau, un pour retrouver un doudou et un pour donner un biberon). Une vraie nuit, youhou! Le temps de traîner dignement, on s’est rendus compte qu’il était presque midi quand on s’est mis en route. C’est officiel, on est en vacances! Et heureusement, pace qu’en jouant à Puissance 4, Loïc et Aart se sont pris un fou-rire parce qu’ils ont imaginé qu’ils allaient jouer à puissance 4.000 (oui, ça me fait rire, j’avoue, ça doit être un truc « situationnel » – ça c’est une blague pour ceux qui ont passé le Selor…).

contrairement à hier, on avait deux objectifs, et on les a atteints – preuve qu’ils avaient été fixés avec rigueur et expertise (on applaudit, on congratule): un parc, un temple. En route!

le parc Lumpini est recommandé par les guides et par la blogosphère, on ne pouvait donc pas louper ça. On y est allés en BTS, le métro aérien (ce week-end, les enfants n’ont payé aucun trajet et là d’un coup, 2 des 3 sont passés en mode payant, on a encore loupé un truc). En descendant à Ratchadamri, on a pu découvrir les façades des palaces et les food trucks postés au bas de grandes entreprises. On a aussi tenté l’achat d’encas au 7eleven (pain, croissants préemballés et lait à la fraise, accueil mitigé tant que la faim n’était pas dévorante, merci les aromes artificiels adaptés au marché local et pas à nos palais préformatés).

le parc en soi n’a rien d’exceptionnel mais permet vraiment de faire tout ce qu’on s’attend à faire dans un parc: s’asseoir, souffler, laisser les enfants jouer à construire un camp au pied d’un arbre (modèle invariable, ça commence toujours par les toilettes et la cuisine, ils connaissent leurs priorités). Après deux bonnes heures, on a laissé les pédalos aux pédaleurs, et on a poursuivi notre périple.

lunch rapide et réfrigérée dans un food court du BTS de Si Lom (qui avait aussi un autre nom, bizarre!) et puis direction le Chao Praya où cette fois, c’est sûr, on arriverait au Wat Pho tout droit en bateau. On avait relu le routard et étudié la carte et le nom, les couleurs et les dates de cosbtruction des bateaux, c’est parti, mon kiki.

jubilation générale quand à l’embarcadère de Taksin, je trouve de suite le tout petit comptoir des « orange flags« , les vrais bateau-bus du coin (et pas les « blue flags » hop on hop off comme hier) et que pour 30 baths, on nous vend deux tickets vers le terminal dont on ne dira plus jamais le nom – Tha Tien! C’est dit, c’est fait, je fais ouvrir une enquête sur cette disparition mystérieuse! Parce que oui, alors qu’on était debout pour descendre à l’arrêt 8 (celui entre le 7 et le 9, si, si), baf, bardaf et rebelote, le bateau nous nargue encore une fois, traverse le fleuve pour s’arrêter au Wat Arun et nous dépose un arrêt plus loin au terminal de Tha Chang. On nous a donc menti, et la vengeance fut terrible: on a pris le tuk tuk pour filer tout droit vers le Wat Pho, na.

le temple du Bouddha couché. J’avais imaginé plein de choses, mais pas cette démesure toute en douceur. Il est énorme, haut, long et épais, remplissant tout le bâtiment, et c’est avec émerveillement qu’on termine la visite en donnant aux enfants quelques pièces à jeter dans des coupelles d’offrandes. Kling, kling, kling, ils sont contents, Bouddha doit l’être aussi.

mais le Wat Pho, c’est bien plus encore. J’avais lu quelque part qu’il fallait y aller en fin de journée (on est arrivés vers 16h30) et comme c’était un jour de semaine (et plus cette folie furieuse du dimanche), on avait presque l’impression d’être seuls. Les garçons ont:

  • pris la pause devant un nombre incalculable de statues de yogi en action,
  • incarné Bouddha en choisissant leur statue préférée parmi les 300 envrions cachées dans les différents bâtiments du temple,
  • découvert et exploré une mini grotte,
  • reçu des bouteilles d’eau gratuites (c’est pas de la blague, ils sont tops ici avec les minus!),
  • cherché des cailloux pour leur collection éphémère (on va leur annoncer ce détail bientôt, le transport de cailloux, très peu pour nous),
  • fait ds grimaces quand on essayait de faire une photo sympa (on va dire que c’est réussi parce que les grimaces, c’est sympa aussi).

avec tout ça et avec le souvenir de notre longue marche d’hier, j’ai pris mon courage à deux mains et négocié le tuk tuk jusqu’à Panfa Leelard pour qu’on y reprenne le khlong direction « notre » quartier. On a beau être des habitués et arriver à le prendre dans le bon sens du premier coup (haha, on l’a pris au terminus cette fois pour être surs), ça reste impressionnant comme trajet, c’est vraiment bondé et utilisé par les locaux, du vrai transport fluvial rapide et pas cher, on en veut sur le canal à Bruxelles!

les belles journées ont le don de passer vite et tout décalés qu’ils sont, nos estomacs étaient quand même en demande. Aart avait repéré le food court du Siam Center hier, et ça m’a permis d’accomplir un rêve: manger un Teppanyaki, comme dans l’Aile ou la Cuisse (deux fautes de goût dans une phrase – food court et Louis de Funès – mais j’assume, parce qu’on avait envie de manger assis et que la scène du japonais est quand même mythique). Réussite totale: c’était bon, Loïc et Arthur étaient hypnotisés par le cuisinier et Noam a mangé du riz collant pour trois semaines (et j’en retrouverai dans mon sac resté ouvert en dessous de sa chaise pendant encore au moins aussi longtemps).

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dans le diaporama:

  1. la cabane du Parc Lumpini
  2. un animal un peu grand mais même pas peur (qui sait ce que c’est comme bête?)
  3. ma tête quand je croyais qu’on allait arriver où on voulait en bateau
  4. la tête du Bouddha coupé au Wat Pho (figurante aléatoire pour donner une idée de la taille)
  5. le yoga des garçons
  6. le Teppanyaki Express du soir (miam)

prénoms et âge des voyageurs : Noam, 21 mois – Arthur, 4,5 ans – Loïc, 6 ans – Aart, 32 ans – Charline, 39 ans