2021·Archives

Muottas Muragl, nous revoilà

Challenge réussi: 7,4 km de rando + 1,2 km de détour, plus de 400m de dénivelé positif, et autant de dénivelé négatif (détour compris). Le tout entre 2445 et 2713 d’altitude.

En quittant Zürich dimanche midi – après notre belle balade sur l’Üetliberg – nous avons mis le cap sur la destination principale du voyage: Sankt Moritz en Engadine. On n’en est pas à notre coup d’essai puisque ce sont les bons souvenirs de 2018 qui nous ramènent ici. Arthur a depuis lors une petite photo polaroïd sur son bureau, et il n’a eu de cesse de nous réclamer de retourner à l’endroit où elle avait été prise. Deux jours après notre arrivée ici, on se demande un peu pourquoi on n’est pas revenus plus tôt…

L’avantage de revenir en terrain plus ou moins connu, c’est qu’on peut tout de suite se lancer un défi de taille: une vraie rando depuis Muottas Muragl. On y était déjà monté, mais vu l’âge des jeunes gingers à l’époque, on n’avait pas été plus loin que le sentier découverte. Cette fois, on a repéré un circuit qui sur une carte en 2D avait fatalement l’air plat 😉 et qui indiquait 7,4 km. Peanuts, s’est-on dit avant de se lancer. We are nuts – s’est on répétés à plusieurs reprises pendant la promenade. La bonne nouvelle c’est qu’on a été très forts en lâcher prise: pas de carte, à peine assez d’eau et ric rac ce qu’il fallait de nourriture. Mais la bonne humeur a compensé tous ces petits défauts!

Quand la pente s’est faite vraiment très raide et rocailleuse, on a été pris d’un doute légitime: on avait loupé un embranchement quelques centaines de mètres plus bas dans le Val Muragl. On est donc redescendus quelques centaines de mètres et puis on a grimpé, grimpé, grimpé et encore grimpé. A l’exception d’un bref moment de découragement de mon côté (à force de me dire: ça y est, à la prochaine butte, on va voir le lac – le Lej Muragl), toute l’équipe a été exemplaire.

Noam, du haut de ses 5 ans, n’a pas cessé de nous étonner. Il doit avoir du sang de chèvre dans l’ADN, c’est la seule explication. Loïc, égal à lui-même, a pu démontrer tout ce que ça motivation permet, caracolant en tête, repérant les passages difficiles et proposant même des détours supplémentaires – refusés, cela va de soi. Arthur a fait preuve d’une régularité extrême, tant dans le tempo que dans la dextérité. Bref, une bande au top – voyez par vous-mêmes (on progresse en montage go pro, tout en comptant sur votre indulgence).

Et quelques photos en dessous pour celles et ceux à qui nos prouesses cinématographiques donneraient le mal de mer.

Celui que je dois traîner devant l’objectif d’habitude. Ici j’ai refait mon stock dans la catégorie: Arthur souriant.
En avant les gingers!
Ca c’était le chemin qu’il ne fallait pas prendre mais avouez qu’il était trop tentant…
On rame mais on s’éclate. Ca se voit?
Le roi du monde.

Age des voyageurs au moment de la promenade:

  • Noam, 5 ans et 1 mois
  • Arthur, 7 ans et 11 mois
  • Loïc, 9 ans et 6 mois
  • Aart, entre 35 et 72 ans
  • Charline, entre 42 et 120 ans