du soleil, de la neige et de la bonne humeur. Voici les ingrédients de ces premiers jours. J’en profite pour vous raconter un de nos débuts de journée, avant de faire une petite liste sur les atouts de la chouette station que nous sommes en train de découvrir (La Rosière – Montvalezan).

« Papaaaa, maak je je klaa-aar? » (Papaa, tu te prépa-ares?« ). Oui, ce matin, c’était le monde à l’envers. Les garçons-skieurs ont houspillé leur papa pour qu’il s’habille plus vite! Je ne me suis pas arrêtée sur le phénomène quand il s’est produit, mais là je me le reprends en pleine face avec une certaine fierté.
- d’abord, parce qu’ils l’ont demandé gentiment, tout en douceur. Pas de reproche, pas d’insistance, juste une vraie question. Et comme leur papa était alors sur le point de passer l’aspirateur, il a saisi l’opportunité: ok, moi je me prépare et vous, vous passez l’aspirateur. Bingo, win-win et tout le paquet, parents de l’année, à nous le trophée (hmmm)!
- ensuite, ils se sont acquittés de leur tâche en vrais équipiers, sans se chamailler. Le rêve. Certes, il restait des miettes après leur intervention, mais ce serait vache de pointer cela du doigt. Or, on n’est pas comme ça, du tout, du tout (chut).
bref, ils pètent la forme. Sourires, enthousiasme, coopération. On en reprendrait bien dans un petit pot pour qu’il en reste les mardi matin de pluie quand il faut partir plus tôt pour la garderie de l’école parce que papa et maman ont une réunion à 8h30. Mais non, même pour les parents de l’année (hahaha, j’insiste) ça ne marche pas comme ça. Donc on vit dans l’instant, du mieux qu’on peut, et on savoure.

de son côté, Noam est parti tout sourire également vers Le Club des Galopins, son « école de neige ». Peinture, pâte à modeler, jeux dans le jardin de neige, luge, repas, le grand luxe pour lui, et un peu de temps solo pour moi. Ca fait deux fois que je le récupère tout sourire et tout crevé à 13h15 et qu’il file tout droit et à sa demande à la sieste. Mes enfants sont parfaits, non? (sauf en voiture, j’oubliais).

question ski, je ne suis pas tout vu que mon intérêt personnel pour ce sport est assez modéré. La bonne combine de la semaine, c’est qu’on se la joue groupier avec une partie de la famille de Aart, permettant de jongler efficacement pour l’accompagnement des 4 enfants sur les pistes et vers les cours. De mon oeil de piètre connaisseuse, je peux néanmoins affirmer certaines choses, observées avec mes yeux de non-skieuse vertigineuse détestant faire des déplacements inutiles quand c’est froid, pentu et glissant:
- il y a pas mal de neige (on est à 1850m d’altitude au pied des pistes, ça aide sans doute)
- il y a quelques tire-fesses (qui ne s’appellent pas/plus comme ça mais pour moi, ça reste des tire-fesses, que les néerlandophones appellent pannekoekenliften, ascenseurs à crêpes, cette langue n’en a pas fini de m’épater), des tire-fesses donc qui permettent de remonter plusieurs pistes sans devoir quitter le sol; je ne compte pas skier cette fois mais si je change d’avis, ce sera sûrement grâce à ça
- on peut voir plusieurs pistes depuis une série de terrasses ensoleillées, un vrai plus pour se retrouver pour une pause et admirer les sportifs qui finissent une descente avec plus ou moins d’élégance
- le mix des pistes à l’air de convenir aux différents niveaux, avec assez de vert pour se mettre à l’aise et puis du bleu et tout le reste pour monter en puissance; pendant que les enfants ont cours, Aart part 2 bonnes heures avec sa grande soeur (je trouve ça mignon), et revient ravi, c’est donc bon signe. Il est même question qu’ils aillent passer la frontière italienne, quel suspense.
- il y a deux écoles de ski, et les cours semblent bien organisés. On a choisi la session de l’après-midi (14h30-17h) cette fois, pour pouvoir être plus souples sur l’heure du coucher, et plus relax le matin (ce qui marche superbement pour le moment). Pour l’école, on a opté pour l’école de ski français, pour que Loïc puisse poursuivre sa carrière étoilée d’une traite (il y tient, et je trouve ça mignon aussi)
- il y a une petite piste de luge au pied des pistes de ski, encore un bon truc pour le côté famille/petit groupe/déplacements efficaces
- il y a plein de promenades, d’activités après-ski et juste assez de petits commerces pour se ravitailler à des prix raisonnables (on n’est pas en Suisse, ouf); on a aussi déjà trouvé un chouette resto pour les jours de relâche cuisinière, bref, c’est tout bon!

sur ce, tous gingers que nous sommes, nous vous souhaitons de passer un chouette réveillon et de démarrer l’année 2019 avec plein de rêves pour de petits et grands moments de joie et de bonheur. J’écrirai encore un peu depuis la montagne et puis on devrait, si tout va bien, se retrouver aux States début avril!
c’est qui encore cette ginger family?
- Noam, 2 ans, 6 mois et des poussières
- Arthur, 5 ans, 3 mois et une rawette
- Loïc, 6 ans et 11 mois
- Aart, 33 ans sur sa carte d’identité, 5 ans dans sa tête à la vue de la neige
- Charline, 27 ans (si, si!)