un des nombreux talents de nos mini-gingers, c’est qu’ils peuvent facilement se donner à fond. Aujourd’hui, c’était à fond dans le pied nu: tout au long d’une promenade faite pour ça, dans un lac caillant (avec des sandales pour le coup mais vu que le lac était caillant-caillant, on va dire que ça compte), sur une plaine de jeu, sur une piste d’athlétisme et dans un musée. On va conclure que le pied nu met de bonne humeur parce qu’on a fini la journée sur un immense éclat de rire, prêts pour une nouvelle excursion en train demain.
activités du jour:
- promenade de 2,5 km sur un sentier spécial barefoot à Celerina
- pique-nique et jeux au bord du lac de Sils
- réunion au sommet dans la voiture sous la pluie
- trajet vers Zernez, à l’entrée du Parc National Suisse, par la vallée de l’Oberengadin
- jeux, goûter et visite du Centre du Parc National Suisse
le thème de la première activité du jour était donc le peton déchaussé. On est partis pleins de courage se faire titiller la plante des pieds en empruntant le sentier près de cette charmante église à Celerina. Ce qui nous a le plus marqué c’est le fait qu’en marchant sans chaussures, on a beaucoup de mal à se passer de nos yeux! C’est notre vue qui devient notre semelle, protection contre les cailloux trop pointus, épines trop nombreuses et souris trop mortes en chemin (4 minuscules souris mortes en si peu de temps, je suis certaine qu’en chaussures, on en aurait loupé la moitié au moins).


Arthur nous a également challengés dès les premiers mètres, souffrant d’un mal de jambes aigu alors qu’on n’avait même pas encore fait 50 mètres. Comme je marchais devant avec Loïc et Noam sur mon dos, c’est Aart qui s’est chopé le premier tour de négociations. Ca s’est pas mal passé mais quand il m’a transmis le flambeau, j’ai senti que j’étais déjà suffisamment surstimulée par le parcours sensoriel et qu’il fallait donc pousser plus loin la créativité. J’ai donc bombardé Arthur chef de promenade, avec interdiction formelle pour Loïc de le dépasser. Ca c’est très bien passé pour Arthur, et on est très fiers des 1652 techniques utilisées pour garder Loïc en arrière, ce qui n’est vraiment pas (encore) son truc.


finalement, j’ai pu sortir un brillant exposé sur le lâcher prise: « je te laisse dépasser ton frère dès que je vois que tu profites de la promenade, que tu la fais juste pour toi, que tu es centré sur toi et tes besoins et non plus sur la compétition avec ton frère ». Bref, Arthur a fini la promenade devant, et Loïc et moi on a bien papoté.
l’objectif suivant était d’aller voir si on pouvait tester l’une ou l’autre activité nautique au bord du lac de Sils. On y a repéré un endroit parfait pour pique-niquer et jouer un peu, observer le lac et voir de quoi notre après-midi serait faite.




tout ça jusqu’à ce que la pluie vienne brouiller un peu les cartes. La flotte était annoncée pour 18h, pas pour 14h donc on s’est fait un peu avoir mais on n’a pas perdu au change en mettant le cap sur Zernez, porte d’entrée du parc national Suisse.
le trajet en voiture a duré un bon 45 minutes, ce qui était l’occasion parfaite pour que Noam pique un peu du nez. Comme il ne s’est décidé que 10 minutes avant l’arrivée, je suis restée avec lui dans la voiture pendant qu’Aart et les grands allaient se dégourdir à la très chouette pleine de jeux (encore une) du centre sportif de Zernez.

il faut dire que de ce côté de la vallée de l’Inn, le soleil était au rendez-vous, ouf! Et les garçons sont restés pieds nus parce que c’est « trop chouette », on n’a même pas cherché à les faire changer d’avis (ce qui aurait de toutes façons été peine perdue).
c’est donc toujours pieds nus qu’ils sont venus avec nous découvrir le Centre des Visiteurs du Parc National avec une belle série d’informations sur la faune, la flore et la géographie. L’avantage après ce genre de visites, c’est que je suis mariée à un Wikipedia ambulant qui adore être consulté sur des faits, détails et spécificités, donc je n’ai même pas besoin de retenir ce que je lis ou entends, je peux pleinement être dans le moment.


l’impression que le centre me laisse est à la fois celle d’une grande fierté et d’une grande richesse pour un patrimoine naturel qui méritera d’être exploré. Voilà encore un truc à ajouter à la liste des choses à visiter, le jour où ils seront un peu plus grands et pourront nous aider à porter les sacs à dos!
chiffres pertinents mais parfois approximatifs:
- Noam, 25 mois
- Arthur, 4,8 ans
- Loïc, 6,4 ans (6,5 dans 2 jours, ohlàlàlàlà)
- Aart, 32,7 ans
- Charline, 39,4 ans