l’Albula et la Bernina, deux lignes de train protégées par l’UNESCO, sont LA raison majeure qui nous a permis de préférer Saint-Moritz à un autre endroit lorsqu’on a fini par trancher où on poserait nos valises. Dès notre premier jour complet sur place, l’expérience nous attendait et n’allait pas nous décevoir. Nous avons choisi la Bernina, qui nous a conduit en Italie par un paysage magique de bout en bout, tout au long des 60 km du parcours.
trajet et activités du jour:
- pause au bord du lac de Saint-Moritz
- Pontresina – Tirano en Bernina Express: 2h40 (retard compris)
- promenade à Tirano
- Tirano – Saint-Moritz en train normal des chemins de fers Rhétiques
on a quitté l’hôtel en se disant: on prend le train de 11h17, et puis on verra bien. Pique-nique au fond du sac à dos, pleins d’enthousiasme et d’envie de voir encore autrement les paysages alpins. A peine au bas de la colline vers Saint-Moritz, on a eu un doute: est-ce qu’il nous faut des pulls? Aart est retourné les cherches par précaution, ce qui m’a permis de faire une très chouette pause au bord du lac de Saint-Moritz avec deux apprentis pêcheurs qui n’ont pas lésiné sur l’imagination et la persévérance, même sans résultat (pour l’instant!).


une fois les plus matinaux pris en charge, le Bernina Expres prend le départ à Pontresina, à quelques encablures de Saint-Moritz. En nous y rendant, nous avons repéré un joli lac pour le pique-nique de vendredi, on n’a donc pas perdu au change. Le train est parti avec 17 minutes de retard, ce qui a entamé notre croyance sur la ponctualité Suisse.
sans plus attendre, l’ascension a alors pu commencer, en route vers le col de la Bernina et la gare d’Ospizio Bernina, en passant le long du glacier du Morteratsch et la station de Diavolezza. On aurait pu descendre à chaque gare mais entre-temps, on avait décidé d’explorer la ligne dans sa totalité, petit bout d’Italie compris.




après Ospizio Bernina, la ligne est en descente tout le temps, en partie avec un pourcentage de 7% qui décoiffe un peu quand même. En parcourant les méandres du chemin ferré, je me suis demandé si un conducteur de train dans un paysage si beau souffrait d’un même degré de stress d’un fonctionnaire passant par un portique agressif et une pointeuse pour passer sa journée dans un bâtiment sans air frais. Je n’ai pas attendu d’imaginer une réponse pour passer à autre chose! Le train était déjà à l’approche du Valposchiavo, et j’avais des photos à prendre.





l’Italie n’était plus qu’à une encablure, la chaleur était là pour nous le rappeler. C’est d’ailleurs sous un bon 33 degrés qu’on a commencé notre découverte de Tirano. On avait 1h40 environ avant le train du retour, pile ce qu’il faut pour contenter tout le monde avec une bonne glace pour les uns, un super espresso pour un autre et un mélange glace/café pour celle qui n’arrivait pas à choisir.
la promenade dans Tirano a tenu ses promesses. Malgré les serveuses qui s’adressaient à moi en allemand parce qu’elles trouvaient mon bronzage non conforme à une connaissance de base de l’italien (et pourtant!), on avait bel et bien franchi la frontière du monde germanique.
l’heure du retour a sonné, et on a embarqué vers la température parfaite de la montagne en emmenant avec nous une jolie paire de sandales en soldes pour Loïc (10 euro, en Suisse, ça nous donne à peine le droit de les regarder :-)) et une bouteille de vin pour notre collection de voyage (un Valtelina rouge, qui vient rejoindre le Federweisser blanc du Walensee).
Aart, Noam et Arthur sont descendus à Pontresina pour récupérer la voiture et Loïc et moi avons continué vers Saint-Moritz, question de voir si on n’avait rien loupé. L’occasion rêvée pour explorer un peu plus les fonctionnalités de mon nouveau compact expert en jouant sur la lumière et le joli minois de mon aîné.



chiffres pertinents mais parfois approximatifs:
- Noam, 25 mois
- Arthur, 4,8 ans
- Loïc, 6,4 ans (6,5 dans 4 jours, décomptons ensemble, le nombre est raisonnable)
- Aart, 32,7 ans
- Charline, 39,4 ans