2018·Archives·Phuket

alors, ce #ClubMedPhuket, on aime?

à retenir aujourd’hui? Le Club Med, c’est une histoire d’initiés et d’habitués. On a exploré les codes et on est prêts à faire le bilan. La délégation n’est pas unanime sur tout, mais on est d’accord sur pas mal de choses quand même. Et demain: à nous la Malaisie!

activités du jour

  • trapèze, trampoline, tir à l’arc, tennis, foot, jeux olympiques junior
  • natation: dans la mer et dans la piscine
  • repas: 3 fois les buffets, on n’en peut plus 🙂
  • sortie: exploration du quartier pour trouver le Tesco (pampers et lait en poudre à recharger)

on a débarqué ici comme de vrais touristes, de ceux qui ne savent pas où ils mettent les pieds et qui se font repérer en moins de deux.

première surprise (de taille): la nourriture. On n’avait pas d’attentes, pas de prédictions mais si on en avait eu, on aurait fini loin du compte. Ce qui me fascine, c’est de voir comment le staf organise ça: trois buffets pour les repas par jour, pour des centaines de personnes, avec des espaces de cuisine française, coréenne, japonaise, thaïlandaise et j’en passe. On a refait nos réserves pour le reste du voyage et même au-delà, on a découvert des choses et on a eu droit à quelques classiques (du fois gras en passant par les huitres, par exemple). Combiné au bar qui propose un éventail vraiment sympa de cocktails et mocktails – en plus des grignotages de fin d’avant-midi au cas où on serait trop fades pour se traîner au buffet du midi – on peut dire que ça fait partie des choses qui rendent le séjour vraiment exceptionnel.

après, ce qui fait plus officiellement la réputation des Club Med, c’est le sport. Je savais qu’il y aurait du trapèze, je ne savais pas que ce serait accessible dès 4 ans. J’étais loin de me douter qu’Arthur oserait monter en haut de la longue et fine échelle pour se lancer ensuite dans le vide comme un chef, que Loïc pendrait les bras tendus et la tête en bas pour finir l’exercice par des salto arrière, et qu’Aart – dont la souplesse est aussi légendaire que mon talent pour le chant – se prendrait au jeu et finirait à deux doigts des applaudissements de la foule endiablée au bas des filets. On a aussi joué au golf sur une version minuscule d’un 7 trous, tout pile à la taille de nos compétences en la matière, pratiqué juste assez le tennis pour se souvenir qu’il fait quand même chaud chaud ici et qu’on devrait pratiquer un peu plus souvent, j’ai été faire quelques pas sur le terrain de basket pour arriver au même constat, on a fait les malins au tennis de table et on s’y est laissés émouvoir par un couple de vieux Chinois qui reprenaient en main des raquettes après des années sans – c’était vraiment trop mignon. Loïc et Arthur ont aussi été initiés à la boxe thaïlandaise, ils ont fait du foot, Loïc a fait du tir à l’arc et Arthur a pas mal progressé sur le trampoline.  Comme nous ils ont fait du tennis et du golf, à leur façon et à la façon Club Med: pour le plaisir et la découverte, pas grave si on n’est pas des pros.

troisième point: l’ambiance Club Med. Là, on est arrivés avec un sac à préjugés bien rempli, et on a eu certaines confirmations (les certitudes sont encore de ce monde): les animations au bord de la piscine, les danses en groupe, la mousse party, les jeux en musique boum boum dans la piscine, des GO partout et tous habillés de la même façon, et j’en oublie sans doute quelques uns. Parce qu’on s’y fait, et que même si on ne participe pas, on peut toujours regarder et commenter, c’est une forme de sport aussi. On a notamment rigolé gentiment en voyant des GO s’incruster à la table de voyageurs solitaires, on a moins ri quand on s’est retrouvés attablés ce soir avec deux adorables dames du service excursions avec qui on a finalement bien aimé faire causette (on s’est juste imaginés la scène lors de leur briefing « Bon, qui a déjà mangé à la table des belges avec les enfants roux » « Quoi, personne? Mais ça ne va pas du tout, ils partent demain » « Alors, qui s’y colle? » « Allez les gars, ils n’ont pas l’air, mais ils ont surement des choses à raconter » « Bon, personne? Alors je désigne, vous les deux des excursions, votre chiffre est en baisse, les belges, c’est pour vous, et hop hop hop! »).

si personne n’a fait « bip bip » avec un sketch de valise, on a quand même un refrain en tête en partant: « hop hop hop, hop hop hop hop hop », en cadence s’il vous plaît. Les enfants se le sont récités jusqu’à plus soif pendant tous leurs trajets au Mini Club – parce que le village est grand et les activités dispersées. Mais ça ne les a pas perturbés, et à partir de la moitié de la semaine, ils ont même insisté pour prendre le repas du soir avec leurs « amis », ce qui nous a valu quelques tête-à-tête bien agréables seuls avec Noam. Le Mini Club, c’est d’ailleurs le gros succès pour les deux grands garçons. Ils ont appris quelques mots d’anglais et ils sont très, très tristes à l’idée de quitter « le stage » (surtout Loïc). Noam n’a pas toujours marqué le même enthousiasme quand on l’a déposé au Baby Club, mais il a créé un vrai lien avec une des animatrices et il y a passé de chouettes moments, avec un vrai rythme de bébé: jeux, repas, sieste, jeux, goûter, jeux. On les a déposé tard le matin, en restant souvent avec eux pour la première activité (et c’était toléré sans jugement), on les a récupérés tôt, soit pour faire encore la dernière activité avec eux, soit pour filer à la piscine. Le rythme n’était pas contraignant, même si le matin, on a dû garder un certain tempo pour ne pas qu’ils loupent le trapèze/trampoline, ce qui les aurait vraiment déçus. Il y avait une ambiance très libre, et tant mieux puisque on est en vacances.

ce qu’on avait zappé aussi, c’est qu’il y aurait des activités pour les enfants tous les soirs, et que la tentation de les laisser participer serait vraiment trop grande. Spectacles, jeux, film et j’en passe, ils se sont régalés et ils repartent sans doute un peu fatigués à cause d’un horaire bien rempli, en activités et en émotions. On a un long trajet devant nous demain, sur un malentendu, ils pourraient passer en mode sieste et récupérer un peu pour la suite de notre expédition. Sac à dos, nous revoilà, hop hop hop, hop hop hop hop hop!

j’oublie presque de dire un mot sur l’infrastructure hôtelière: notre chambre était parfaite pour nous (deux chambres communicantes), propres, service ok, et ils ont même mis un petit bain en plastique et un petit pot pour Noam, un petit plus vraiment sympa. On a un peu de mal à comprendre certains grincheux qui critiquent le niveau du Club sur ce point, mais c’est sans doute dû au fait qu’on n’a pas de point de comparaison. On a va dire que pour nous et vu le temps minime passé dans la chambre, c’était parfait sur ce point. On a aussi eu la chance d’avoir une chambre bien située, proche du centre, à mi-chemin entre les piscines, à côté du Mini Club et tout et tout.

et donc, le verdict pour ce Club Med de Phuket? En pesant tout, on va finir sur un 8,8 sur 10 quand même, note moyenne pour la famille Geens Desmecht réunie en assemblée générale. En quelques photos (pas ratées cette fois), ça donne encore ceci:

 

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gros progrès en natation: mettre la tête sous l’eau pour l’un, nager sans brassards pour l’autre, marcher dans la piscine pour le dernier
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apprendre à commander tout seuls au bar, puis déguster
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dépasser ses limites, être courageux
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ne pas se prendre au sérieux
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passer de beaux moments ensemble (et le bronzage pourri, on s’en fout!)

prénoms et âge des voyageurs : Noam, 21 mois – Arthur, 4,5 ans – Loïc, 6 ans – Aart, 32 ans – Charline, 39 ans