à retenir aujourd’hui? Que dans quelques années, on revient faire un trek dans cet environnement plus qu’attrayant. La chaleur moite, le calme relatif d’un jour de semaine, un chauffeur prudent (encore!), des temples et des cascades: c’était – encore une fois – parfait.
lieux visités (de 9h à 17h15)
- les zigzags pour monter sur le Doi Suthep
- les jardins du Bhubing Palace
- le Wat Phra Doi Suthep (et ses 306 marches)
- le Wat Palad et ses alentours (méga coup de coeur!!!!)
- la cascade de Huay Kaew
- le Wat Chet Yod
le plan du jour, c’était de trouver un van et un chauffeur pour nous balader sans trop de contraintes sur le Doi Suthep (la « colline » juste au Nord de Chiang Mai). Ce qui comptait surtout pour nous, c’était de pouvoir gérer complètement le trajet, donc pas de haltes ni de rythme imposés, merci. Mais on est allés lorgner du côté des extorqueurs agences pour voir les circuits proposés et comme ça, ajouter ou surtout enlever l’un ou l’autre point à notre programme. Finalement, ce sont les récits sur d’autres blogs et leur validation par le Routard qui nous ont permis de faire le tri.
le programme était ambitieux et il fallait donc marquer le coup, parce qu’on essaye de vivre dans l’instant présent et sans stress, et que les programmes ambitieux c’est donc fait pour être adaptés. Noam a pris les choses en main en vomissant grosso modo après 3 lacets. Genre bien partout, heureusement qu’on avait réussi à négocier deux sièges auto pour trois, il restait celui d’Arthur pour le reloger et ne pas l’imbiber d’odeur de vomito pour le reste du périple. Tout minimalistes qu’on est, j’avais quand même une tenue de rechange, quelle idée géniale (ça m’arrive une fois sur dix d’en prendre une, mode « troisième enfant » quoi, on assume).
quelques tournants plus haut, alors que cette fois on tenait tous bien notre petit sac plastique, on est arrivés au Bhubing Palace, une résidence royale dont seuls les jardins sont accessibles (et encore, une petite partie des jardins, on a vu plus de « no entry » qu’autre chose mais on ne s’en plaint pas vraiment). L’ambiance de ce lieu en vaut réellement la peine, on se sent quelque part entre la version top deluxe des faux jardins asiatiques de Pairi Daiza d’une part et les allées soignées de roses et les pelouses nickel d’un château de la Loire. Un petit parcours escarpé dans un morceau de « jungle » et hop, les enfants sont au paradis et mon Nikon aussi. Aart tirait un peu la gueule parce qu’on l’avait recalé avec son bermuda en dessous du genou et que j’ai réussi à le convaincre d’acheter un pantalon taille unique pour que je puisse le récupérer après (je me tâte encore pour savoir si je mets une photo dans le diaporama, je prendrais un fameux risque…).
pour la deuxième étape, on est redescendus vers le Wat Phra DoiSuthep, un temple niché dans un endroit incroyable, en haut de 306 marches en briques rouges et avec une vue splendide sur Chiang Mai (mais ça, on le devine juste parce qu’il y avait une espèce de brume qui nous a seulement permis de rêver cette vue). Loïc et Arthur se sont transformés en biquettes à la vue des marches, et moi en vieille locomotive à vapeur parce que j’avais chargé Noam dans mon dos (en négociant qu’Aart le porte dans la descente, un deal de croulants dont l’un n’a plus de dos et l’autre plus de genoux, on fait vraiment la paire). Noam a fait le tour des statues en disant « encore Bouddha » (ce qui donne « entorrr Bouddhaaaa » dans sa version), poursuivi par une horde Chinoises voulant le prendre en photo, et parfois même, le prendre dans les bras. On hésite entre fonder une religion où faire imprimer des cartes postales. En redescendant, Loïc et Arthur ont insisté pour compter les marches à voix haute, ce qui nous a menés à un total de 286, on n’en avait perdu que 20 en chemin, ça me paraît raisonnable.
retour au minibus et descente pépère vers le Wat Palad, un temple décrit comme « temple dans les bois ». Mais quel temple! Un régal, pour les chiens errants, les fourmis, une poule perdue au milieu de toute ça et pour nous, surtout, parce que c’était beau, c’était calme, c’était rustique, c’était propre et plein de choses encore. On est vraiment à l’écart de la route et il y avait peu de monde pendant notre visite. Des bâtiments en ruine, des bâtiments en construction, des bâtiments à rafraîchir, des statues de toutes les tailles, des petits chemins, il y avait un peu de tout, disséminé entre des arbres et des bambous. Des Bouddhas, encore et toujours, et des chaussures à enlever, 13 fois sur la journée selon la police, 128 fois selon les déchaussants. Et puis au fond de ce joli endroit, une rivière qui dévale la colline (on est à la fin de la saison sèche, c’est donc plutôt un ruisseau, mais ça doit être impressionnant quand le pluie fait son apparition) et où les enfants ont pu aller se rafraîchir les pieds et s’imaginer un tas de choses pendant qu’on vérifiait si notre assureur était bien joignable 24h sur 24.
on (les adultes) a été un peu déçus par la « cascade » de Huay Kaew parce qu’elle n’avait certainement pas plus de charme que celle du Wat Palad, mais ça reste un lieu à revoir à la saison des pluies et ça donne surtout envie de partir en promenade parce qu’un petit trail part de là vers le haut. Pour les enfants par contre, gros succès, trois gouttes d’eau et cinq cailloux et on ne les entend plus.
pour la dernière étape, on s’est arrêtés au Wat Chet Yod, sur les conseils du Routard et comme on avait quand même un chauffeur sous la main. On pourrait dire que c’est le petit frère citadin du Wat Palad, avec cette particularité qu’on a pu y voir un joli Arbre de la Bodi près duquel notre amis B. a passé quand même 7 jours consécutifs à attendre l’illumination. On peut maintenant y déposer de longs bâtons blancs avec des choses écrites dessus, c’est sans doute des voeux mais aussi une confirmation de notre ignorance sur cette religion philosophie. Notre curiosité est attisée, une nouvelle fois, et on n’en a pas encore marre de voir du temple. C’est sans doute une bonne chose.





prénoms et âge des voyageurs : Noam, 21 mois – Arthur, 4,5 ans – Loïc, 6 ans – Aart, 32 ans – Charline, 39 ans