on retient quoi aujourd’hui? Qu’avec l’esprit fouineur, on peut continuer à se réjouir sans fin de petites découvertes. Observer, humer, explorer, et transmettre cette envie aux enfants, voilà qui a bien fonctionné en ce beau jeudi à Chiang Mai!
lieux visités (de 9h30 à 15h)
- Wat Phra Singh
- Nawarat Bridge
- Street Pizza
- Worotot Market
- notre premier Songthaew
(images d’ambiance en fin d’histoire)
aujourd’hui, ça pique de partout! La crème solaire embête 4 membres de l’équipage: ça pique les yeux parce qu’on transpire et qu’on n’a pas de sourcils qui font gouttière, les moustiques ont élu domicile chez 3 d’entre nous, et y’en a 2 chez qui ça gratte vachement.
pour penser à autre chose, on a élargi la gamme de jeux: revoilà le Uno (avec des règles particulières, comme d’hab, on en est à la version 8.7 environ), le Pipolo qui nous fait toujours autant rire (surtout Arthur qui n’a pas encore vraiment compris les règles mais qui les imite vachement bien, notamment quand il pose une carte en disant « je mens, hihi »), et le vrai Puissance 4 où Loïc conserve son titre de champion de Thaïlande même si je le talonne (et que Noam améliore sa motricité fine en positionnant mes jetons là où je le lui indique).
notre hôtel est pile à côté du Wat Phra Singh, c’est donc par là qu’on a commencé la journée. Avant de venir ici, je me disais que je n’allais pas visiter trop de temples, mais je n’arrive plus à me souvenir pourquoi j’ai pensé ça. Ici, ça semble aller de soi de rentrer dans ces lieux pleins de couleurs, de statues et de calme. Ce qui nous a plus dans celui-ci, c’est le petit jardin en contre-bas avec un tas de proverbes bouddhistes pendus dans les arbres (un exemple dans le diaporama), et la possibilité de passer facilement de bâtiment en bâtiment même si on commence à en avoir ras le chapeau de paille de mettre et enlever nos chaussures pour les visites.
lambiner, c’est ce qu’on fait dans les temples. Chacun y va à son rythme, on s’assied, on médite, on converse, on philosophe, on dit « chut, Noam, pas si fort », « non, Loïc, pas couché de tout ton long » et « Arthur, enlève ta casquette » mais on n’est pas trop dans ce registre, finalement et heureusement (sauf quand ils ont faim, et c’est vrai qu’on a un peu du mal à s’accorder sur le biorythme de chacun). On donne aussi à de gentilles dames de plus de cinquante ans le droit de photographier nos enfants, si ça leur fait plaisir – et ça a vraiment l’air d’être le cas – why not, après tout.
quand on a eu fini de traînasser et qu’Aart s’est enfin décidé à s’acheter un patch chauffant « baume du tigre » pour tenter de soulager le dos qu’il s’est explosé le deuxième jour, on a pris le tuk tuk le plus lent de la région (un chauffeur hyper gentil, qui n’a pas compris que c’est justement les accélérations qui font rire les garçons) pour aller voir l’autre extrémité de la ville, hors des murailles de l’ancienne ville. Depuis le Nawarat Bridge, on a exploré des rues remplies de vendeurs de fripes. Les garçons sont maintenant équipés de chemises à fleurs à faire jalouser Magnum et Aart de slashes spéciales pour les visites de temple (s’enlèvent et se mettent d’un geste, sans se baisser, fichu mal de dos quand même).
en zigzaguant un peu – et c’est là qu’on a bien transpiré, c’était le début de l’aprem et le soleil tapait bien fort – on a trouvé le Worotot Market, un marché couvert dont l’objectif est de mettre le plus de choses au millimètre carré, et cela sur trois étages environ. Une gentille dame nous y a quand même vendu de délicieuses madeleines artisanales et des biscuits dont le goût nous rappelle les Vitabis. J’ai encore une fois été frappée par les piles de lait concentré en boîte de conserve, un ingrédient utilisé à toutes les sauces ici. Moi ce truc me rappelle les années ’90, et vous?
apothéose de notre mini-exploration urbaine: le retour en songthaew, le bus rouge qui sillonne l’intérieur de la ville (ceux aux autres couleurs ont d’autres destinations plus lointaines). Il était conduit par un chauffeur à nouveau très prudent (tuons les préjugés sur la conduite des Thaïlandais!), accompagné de sa charmante épouse qui surveillait la caisse. Comme cela arrive souvent, ce tout petit « bus » nous a individualisé le trajet et c’était bien pratique, même pas besoin de plier la poussette. Côté tarif, idem que le tuk tuk, y’a une entente illégale dans le coin, mais elle nous arrange, à 100 baht le trajet pour 5. Aart confirme que c’est quand même plus confortable que le tuk tuk, ou alors c’est le baume du tigre qui lui a fait de l’effet…
dans le diaporama:
- les garçons qui papotent sur la meilleur façon de s’asseoir devant Bouddha
- les proverbes bouddhistes
- des moines en cire (j’ai pas encore compris la logique, mais ils sont bien faits)
- les bus rouges (« songthaew »)
- un exemple d’étal au Worotot Market
- la gentille vendeuse de biscuits au Worotot Market
prénoms et âge des voyageurs : Noam, 21 mois – Arthur, 4,5 ans – Loïc, 6 ans – Aart, 32 ans – Charline, 39 ans