2018·Archives

laisser le boulot … au boulot

parmi les bonnes résolutions de notre mois loin du quotidien belge, celle-ci s’est transformée en mantra. Normal? Oui. Facile? Oui. C’est un choix, une décision, préparée et assumée.

pourquoi est-ce si important pour moi? Sans doute, bêtement, basiquement, parce que j’en ai b e s o i n. Et aussi e n v i e, bien plus encore e n v i e, oui, c’est exactement ça (je viens de tester comment les deux mots résonnent et e n v i e s’enflamme, comme si c’était un b e s o i n que je m’offre en cadeau).

bientôt 17 ans de carrière, interrompus seulement par quelques mois sabatiques d’une expatriation africaine manquée et des bribes de congés arrachés à un rythme d’indépendante ou de cabinettarde (c’était presque du vol, fadasse!). Là enfin, je suis prête, je peux le faire, le boulot n’a pas besoin de moi, je n’ai pas besoin du boulot, je laisse aller. Je prépare, j’organise, je back up-e, je délègue, je délaisse, peu importe, je pars.

et écrire un blog, ce ne serait pas un bon gros sabottage de ce beau discours? Et bien non, foi de coach, croix de bois et gant de fer, écrire ce n’est pas du boulot, c’est un cadeau que je me fais. Pas besoin de le justifier, je sens et je sais que c’est vrai.